Métiers des ancêtres de Paul Ladouceur # 1
MÉTIERS DES ANCÊTRES DE PAUL LADOUCEUR
ANCÊTRES
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naissance
décès
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MÉTIERS MENTIONNÉS
par diverses sources
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MÉTIERS POSSIBLES
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VIVIEN
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1638-1708
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soldat, cordonnier, cultivateur
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coureur des bois ?
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ÉTIENNE
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1677-1754
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cultivateur
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coureur des bois ?
voyageur ?
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GEORGES
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1721
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cultivateur
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coureur des bois ?
voyageur ?
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AUGUSTIN
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1765-1847
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cultivateur
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coureur des bois ?
voyageur ? cajeux ?
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BASILE
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1791-1868
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cultivateur, tanneur
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coureur des bois ?
voyageur ? cajeux ?
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ONÉZIME
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1840-1923
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cultivateur, voyageur, cajeux
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tanneur ?
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ONÉSIME
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1873-1934
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cultivateur, entrepreneur
menuisier-charpentier
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1 : Ils ont tous été propriétaires de terres soit au Sault-St-Louis de Lachine, à Ste-Anne-du-Bout-de-l’Ile, à
St-Raphaël de l’Ile Bizard ou à Ste-Geneviève. Les plus anciens furent des défricheurs et ils exercèrent une agriculture de survivance.
2 : On peut soupçonner que plusieurs d’entre eux furent des entrepreneurs généraux : en construction comme Onésime ou
en travaux de voirie. Onésime a eu le contrat de construction d’une petite école dans la partie ouest de l’Ile Bizard. Vivien avait l’expérience de l’édification des forts, par exemple le Fort
Ste-Thérèse sur la rivière Richelieu, en 1665. Or, il a possiblement œuvré à l’édification de la palissade entourant Ville-Marie dans les premières années suivant son arrivée.
3 : Ils ont probablement tous fais la traite des fourrures mais de diverses façons selon leurs époques respectives.
Tantôt la traite des fourrures étaient encouragées, tantôt elle était très contrôlée par des politiques restrictives. « Coureur des bois », voyageurs » et même « engagé de l’ouest » sont des
expressions qui désignent les travailleurs de la traite des fourrures mais avec certaines distinctions. Le coureur des bois désigne celui qui entreprend en solitaire la course à
travers les bois pour piéger ou pour commercer sur une petite échelle avec les amérindiens et rapporter des fourrures qu’il tentera de vendre à son retour. Le voyageur est l’engagé d’un
commerçant. Il participe avec d’autres engagés à une expédition dans l’ouest du pays et même le sud-ouest afin d’y faire la récolte des fourrures accumulées par les amérindiens.
4 : Le cajeux est le travailleur qui participait au transport du bois flottant sur la rivière Outaouais et le fleuve
St-Laurent jusqu’à Québec où d’autres travailleurs embarquaient le bois sur des bateaux en partance pour l’Angleterre. Le billes de bois flottant étaient rassemblés en radeaux. Une centaine de
ceux-ci reliés les uns aux autres formaient un tout appelé « cage ».
5 : Le tanneur est celui qui transforme les peaux en cuir.
Michel Ladouceur,
Laval, Québec,
27 octobre 2005